Dans son délire islamophobe, Theo Francken le nationaliste flamand de la N-VA s’en prend régulièrement à la communauté musulmane et aux réfugiés syriens. Son rôle de secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations, responsable de la Simplification administrative lui sied à merveille alors que sa haine de l’étranger est notoire et affichée avec fierté.
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Passons ses liens étroits avec des sympathisants nazis tel Bob Maes ou encore les «petits» dérapages dont il nous abreuve à longueur d’année traitant notamment les marocains de « petits cons » et accusant les musulmans d’avoir « dansé après les attentats ».
Bref ! Vous l’avez compris la communauté musulmane est loin d’être appréciée à sa juste valeur par notre homme. Sa certitude de voir caché derrière chaque musulman un terroriste est risible au point où il en devient la risée des médias.
Lundi soir Jihad Van Puymbroeck, une représentante du conseil flamand à la jeunesse tweet un message à l’attention de Theo Fancken concernant une carte blanche publiée sur le site du conseil flamand à la jeunesse. « En plein dans le mille, spécialement pour Theo Francken »; a-t-elle tweeté lui reprochant notamment son manque d’empathie à l’égard des enfants réfugiés qui vivent dans des conditions inhumaines.
Plutôt que de répondre sur le fond, l’élu islamophobe décoche sa flèche et l’attaque sur son pseudonyme “Jihad” évocateur pour lui de la guerre sainte. Ignorant les us et coutumes musulmanes, le secrétaire d’Etat à l’Asile et aux Migrations s’est ridiculisé n’imaginant pas une seconde que « Jihad » était en fait un prénom.
« @Jihad_VP, du style “eh, regardez, je suis membre du conseil flamand de la jeunesse et je tweete sous (le pseudo) “jihad”” » a-t-il stupidement écrit.
Se rendant compte de la situation il s’est excusé pour sa méprise : « Si c’est effectivement votre prénom, alors je m’en excuse. Je ne savais pas que “Jihad” était un prénom ».
Trop tard la presse s’est emparée de l’affaire pour la relater au grand jour et ridiculiser le nationaliste flamand dont la haine n’a d’égale que son ignorance.