L’attachement que voue l’Egypte à son voisin israélien semble faire des émules. C’est maintenant au tour de l’Arabie Saoudite de faire de l’œil à l’entité sioniste. Un proche conseiller du roi saoudien a déclaré lundi qu’ « il vaut mieux avoir un ennemi sage (Israël) (sic) qu’un ami ignorant » faisant allusion à l’Iran.
Ajoutant: « C’est pour cette raison que nous tentons de faire de l’ennemi un ami et de l’ignorant, un modéré ». Voilà des paroles à inscrire dans les annales de l’histoire.
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Loin d’être des mots prononcés sans réelle réflexion, le site d’information israélien i24 rapporte les propos de l’ancien général Anwar Majed Eshki dévoilés lors d’un entretien exclusif accordé à la chaîne. Le général estime qu’ « avant, les pays arabes pensaient pouvoir pousser Israël hors de la Palestine. Mais Israël est devenu une réalité sur cette terre ».
« C’est pour cette raison que l’Arabie saoudite voudrait coexister avec Israël et les pays arabes », a déclaré Eshki, proche conseillers du nouveau roi Salmane et directeur du Centre du Moyen-Orient pour les Etudes stratégiques de Djeddah.
A travers sa bouche, c’est la monarchie qui s’exprime et selon lui, « les luttes dans le monde ont changé. Des luttes idéologiques sont devenues économiques » » et « les négociations de paix » n’ont pu aboutir faute de leadership, mais pour Eshki il est temps que les pays arabes et l’Arabie saoudite s’investissent davantage. L’ancien général ne s’est pas arrêté en si bon chemin, après avoir caressé dans le sens du poil l’état hébreu, il en a rajouté une couche, ramenant le sujet sur l’accord nucléaire iranien, en jugeant que:
« Si l’Iran fabrique l’arme atomique, il pourrait donner au Hezbollah l’arme nucléaire, ce qui ne serait pas une bonne chose, ni pour Israël, ni pour le reste du monde », a-t-il précisé.
Flatter Israël semble être devenu le nouveau passe-temps de certains pays arabes..
