Après de multiples tergiversations, la rencontre hautement symbolique entre les équipes palestinienne et saoudienne n’aura, finalement, pas lieu en Palestine. Alors que le match de football devait se tenir à Jérusalem dans le cadre de la qualification au Mondial 2018, les aléas de la politique auront eu raison de l’événement.
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Les réticences de l’Arabie Saoudite à participer à la compétition ne sont pas très claires, mais il semblerait que le Royaume ne souhaite pas subir l’humiliation de la fouille aux postes contrôles israéliens. Les lieux de passage entre Israël et la Cisjordanie étant drastiquement surveillés par l’entité sioniste, on imagine mal l’équipe saoudienne devoir se prêter à l’affront d’un contrôle d’identité si cher aux israéliens.
Ceci sans parler de la réaction de la population saoudienne qui pourrait prendre cette participation comme une normalisation des relations entre Ryadh et l’état hébreu. Le rapprochement, ces derniers temps, des deux Etats contre leur ennemi commun, l’Iran, pourrait aussi contribuer à faire basculer les deux pays dans le chaos.
Les autorités israéliennes, elles-mêmes dans une situation délicate, ne sont pas à l’abri de déclencher la colère nationale, en cas d’une trop grande proximité avec un état arabe.
La version officielle avancée par l’Arabie Saoudite pour justifier l’annulation de la compétition, serait une question d’ordre sécuritaire, face aux attentats dont elle est victime de la part de Daesh.
Les palestiniens ont donc été conviés à venir jouer en Arabie, invitation à laquelle ils ont répondu positivement.
