Moubarak mis au pilori, c’est du moins ce que l’on a souhaité nous faire croire, même si physiquement il n’est plus là, sa politique est scrupuleusement suivie par le gouvernement actuel.
Passons les tunnels fermés, jugés illégaux par l’Egypte qui permettaient aux gazaouis de faire tourner l’économie tirée par la construction en important des sacs de ciment, les alliances israélo-égyptiennes, «Nous devons nous coordonner avec « Israël » pour éviter une troisième Intifada» dixit le général Sissi en juillet 2014, la fermeture de la frontière entre l’Egypte et la Palestine en 2012 empêchant les leaders étrangers d’apporter leur soutien à la population et les journalistes indépendants de témoigner des crimes perpétrés contre les palestiniens.
Voici une énième provocation émanant du dictateur Sissi qui n’a rien à envier à son ami Moubarak.
Brossant dans le sens du poil «Israël» et ses alliés occidentaux, l’Egypte n’a de cesse de plaire à ses nouveaux amis.
Tout d’abord en classant le mouvement Hamas en «organisation terroriste» , puis en laissant entendre que des frappes contre la bande de Gaza ne sont pas à exclure.
Voilà ce que le gouvernement égyptien et non pas israélien vient d’autoriser à l’armée «si nécessaire» elle peut bombarder les gazaouis.
Les probabilités d’une attaque sont minimes selon des experts, mais le gouvernement du général Sissi espère, par cette criminelle perspective, dissuader le Hamas de prêter main forte aux frères musulmans sur le sol égyptien.
Le Hamas imperturbable qui ne craint pas les menaces a prévenu que «Toute tentative régionale ou internationale d’assiéger le Hamas ou sa branche armée est vouée à l’échec». Les brigades Ezzedine al-Qassam «ont la force, la capacité et la foi pour parvenir au bout du chemin» , a déclaré un porte-parole du mouvement.
Le Hamas traité en “terroriste” est la seule résistance organisée pouvant prétendre défendre un peuple opprimé par des années d’occupation comme l’était, durant la seconde guerre mondiale, la résistance française face à l’occupation nazie.
