Un vice-Premier ministre a été exécuté pour avoir fait preuve de manque de respect lors d’une réunion présidée par son dirigeant Kim Jong-un, et deux autres cadres ont été envoyés du régime en rééducation, a annoncé mercredi la Corée du Sud.
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« Le ministre de l’Éducation Kim Yong-jin a été exécuté », a précisé ce mercredi, lors d’une conférence de presse le porte-parole du ministère sud-coréen de l’Unification, Jeong Joon-hee. Kim Yong-jin avait rang de vice-Premier ministre.
Accusé d’être « un agitateur antiparti et antirévolutionnaire », Kim Yong-jin a été passé par les armes en juillet, a précisé sous le couvert de l’anonymat un autre responsable du ministère sud-coréen.
L’agence sud-coréenne Yonhap précise que plus de 100 cadres du parti ont déjà été exécutés sous le règne de Kim Jong-un. Parmi eux, l’oncle influent de Kim Jong-un, Jang Song-thaek, accusé de trahison et de corruption.
