La Cour suprême israélienne a tranché: la colonie d’Amona, située en Cisjordanie, sera démolie d’ici fin 2016. L’Etat sioniste s’est promis de « mettre en œuvre l’ordre de démolition de toutes les structures, comme il s’y est engagé ».
Dès lors, le texte législatif insiste sur le fait que les cinquante familles résidant au sein même de la colonie seront dans l’obligation de quitter les lieux dans les deux années qui suivront.
Un peu d’histoire ne fait pas de mal : Amona est, à l’origine, un territoire appartenant à des Palestiniens. Elle avait déjà fait l’objet de violences en 2006, lors d’une tentative d’évacuation de la colonie.
Par ailleurs, Israël considérerait « illégales » les implantations construites sans l’accord de son gouvernement.
Difficile de suivre : Israël fait-il dans l’humour ? En tout cas, il est compliqué de prendre ces considérations autrement.
Faut-il, une énième fois, rappeler que l’Etat sioniste viole impunément les droits internationaux ?
La communauté internationale, elle, juge illégale toutes les colonies implantées en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, et ceci, peu importe la décision du gouvernement israélien.