L’attaque meurtrière contre une école en Syrie mercredi a donné lieu à moult accusations des médias qui ont très vite accusé les Russes ou le régime syrien d’en être les responsables.
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Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault ira même jusqu’à déclarer lors d’une conférence de presse: « Qui est responsable ? En tous cas ce n’est pas l’opposition puisque pour bombarder il faut des avions. Ce sont soit les Syriens, le régime de Bachar al Assad, soit les Russes ».
Pourtant l’Unicef a révélé n’avoir aucune information sur les auteurs du raid meurtrier qui a décimé 22 enfants et 6 enseignants dans une école située dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Cela n’a pas empêché la France de pointer du doigt le régime syrien et la Russie, une responsabilité que la Russie ne compte pas endosser.
« La Russie n’a rien à voir avec cette terrible tragédie, avec cette attaque », a déclaré jeudi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avant d’ajouter:
« Nous exigeons que toutes les organisations internationales se joignent à l’enquête sans plus tarder. Cette terrible tragédie nécessite une implication rapide de toutes les institutions internationales dans l’enquête ».
Cette accusation expresse, alors que les Russes et le régime syrien se montrent plus que déterminés dans leur combat contre les terroristes, démontre à quel point le gouvernement français est motivé dans son désir se débarrasser du leader syrien.
Pour arriver à ses fins, la France aimerait isoler Bachar al-Assad du reste du monde mais le soutien des Russes au régime syrien complique sa tâche.
