Comme le dit le célèbre dicton « On est jamais mieux servi que par soi-même », le premier maire du Connecticut de confession musulmane l’a appliqué au doigt et à l’œil. La communauté musulmane prise en otage par une actualité riche en émotion et hostile à son égard ne peut se sortir du marasme qu’en comptant sur elle-même.
Saud Anwar a toujours su se montrer honnête et franc avec ses administrés tout en s’imposant comme un porte-parole crédible auprès de la communauté musulmane. Afin d’améliorer l’image écornée de l’Islam et de ses partisans, il a décidé de défendre les droits des musulmans et d’en faire l’un de ses objectifs principaux, nous apprend le site Ajib.fr.
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Suite aux attentats terroristes de San Bernardino en Californie et à Paris, il n’a pas hésité à prendre la parole au grand Capitol pour dénoncer les discriminations et l’intolérance dont sont victimes les musulmans américains. Oeuvrant déjà au bien de ses coreligionnaires, il travaille de concert avec un réseau de représentants musulmans (AMPI) et il compte bien utiliser tous les moyens pour contrer la haine qui s’est installée ces derniers mois.
Internet notamment qui est un très bon support de propagande dont se servent aisément les islamophobes pourra être consacré à renverser la vapeur, d’autres actions ont aussi été mises sur pied comme des ateliers de compétences inter-culturels menées auprès de la Ligue contre la diffamation.
Soutenu par le département de la Justice, de la police locale ainsi que de la AMPI, Saud Anwar agit pour informer et communiquer dans le but de balayer les idées reçues.
Le maire a aussi pris la décision de se rendre dans le camp Zaatarie en Jordanie pour venir en aide aux réfugiés et donner ainsi l’exemple et qui sait, faire du Connecticut la future terre d’accueil des réfugiés ? Ce bienfaiteur espère que la « positivité puisse s’exporter » .
