La campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) prend de l’ampleur et de nombreuses voix politiques s’élèvent pour affirmer la légitimité d’un mouvement qui appelle à exercer diverses pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël afin d’aboutir à la réalisation de trois objectifs: la fin de l’occupation et de la colonisation des terres arabes, l’égalité complète pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et le respect du droit au retour des réfugiés palestiniens.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Un programme très ambitieux défendu par Federica Mogherini, femme d’influence à la tête de la politique étrangère de l’Union Européenne.
En réponse à une question écrite, la chef de la diplomatie européenne a déclaré: « l’Union Européenne défend fermement le droit des citoyens à boycotter Israël », tout en ajoutant que: « l’Union Européenne défend la liberté d’expression et d’association, conformément à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui s’applique aux Etats membres de l’UE, y compris en ce qui concerne les actions BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) menées sur ce territoire ».
La Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité proclame la légitimité des droits palestiniens, qui rappelons-le a été adoptée récemment par trois Etats : la Suède, l’Irlande et les Pays-Bas.
De nombreux partis ont adopté officiellement la campagne BDS comme le parti des Verts au Quebec, en ce mois d’octobre (après les Verts canadiens lors de leur congrès d’Ottawa en août dernier.
Selon un rapport de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), l’investissement étranger en Israël a chuté, en 2014, de 46 % par rapport à l’année 2013 et une étude de la Rand Corporation prévoit que le mouvement BDS pourrait contribuer à la réduction du PIB israélien de «1 à 2 %», chaque année, pendant les dix prochaines années.