Geste symbolique tel un écran de fumée destiné à masquer les exactions israéliennes à l’encontre des palestiniens, pour la première fois dans l’histoire le drapeau palestinien a été hissé, ce 30 septembre, devant le siège des Nations-Unies à New-York.
Un maigre lot de consolation programmé le 10 septembre dernier à l’issue d’un vote d’une résolution de l’assemblée générale, donnant l’autorisation aux Etats observateurs de l’ONU (Vatican et Palestine) de hisser leur drapeau parmi les drapeaux des 193 Etats membres des Nations unies.
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Le président palestinien Mahmoud Abbas s’est exprimé devant un parterre de personnalités diplomatiques, de membres du gouvernement et de journalistes venus assister à la cérémonie. Rabachant ses sempiternels arguments, il a une nouvelles fois martelé : « La Palestine, qui est un Etat observateur non membre des Nations Unies, mérite d’être reconnue comme un Etat à part entière » ». Il a insisté sur « les énormes sacrifices » consentis par les Palestiniens et leur « patience au cours de toutes ces années de souffrance et d’exil ».
Monsieur Abbas, président contesté par une partie du peuple palestinien, caresse dans le sens du poil Israël et ses alliés et ne semble toujours pas avoir compris que les concessions accordées à ses ennemis ne sont que des subterfuges destinés à leur faire gagner du temps afin que les sacrifices « consentis » par la violence perdurent à jamais.
