Lundi 22 août, le Premier Ministre canadien Justin Trudeau a défendu ardemment les libertés de culte garantissant le droit à porter le “burkini”, tenue de bain qui couvre le corps et la tête des musulmanes qui la portent et dont le port a été interdit sur certaines plages hexagonales.
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Se positionnant en défenseur d’une laïcité éclairée, il clame que les libertés de culte sont le symbole de “l’acceptation” de la part d’une société ouverte.
Lors d’une conférence de presse, le dirigeant libéral, défenseur du multiculturalisme, a exprimé son regret face à l’intolérance ambiante et à la pseudo tolérance affichée par de nombreux Etats:
« Je pense qu’au Canada, on devrait être rendu au-delà de la tolérance. Tolérer quelqu’un, c’est accepter qu’il ait le droit d’exister mais à condition qu’il ne vienne pas trop nous déranger ».
Interrogé sur la controverse qui flotte sur les plages françaises, le Premier Ministre appelle: « au respect des droits et des choix des individus », un principe qui « se doit d’avoir la première place dans nos discours et débats publiques ».
Même si au nom de la laïcité certains élus québécois ont choisi d’interdire le burkini, Justin Trudeau garde la tête froide et fait preuve d’un dogmatisme sans faille pour faire évoluer les mentalités canadiennes vers une nouvelle définition de la tolérance.
Il conclut: « Au Canada, peut-on parler d’acceptation, d’ouverture, d’amitié, de compréhension ? C’est vers là que nous allons et c’est ce qu’on est en train de vivre tous les jours dans nos communautés diverses et riches, non en dépit, mais à cause de ces différences ».
Justin Trudeau livre un vibrant plaidoyer pour la liberté de conscience et estime que le débat autour de cet accessoire de baignade créé pour les musulmanes est inutile, puisque les Canadiens sont passés à autre chose.
La France devrait débuter une plantation d’érables et délaisser ses grands chênes dont la sève est polluée par une islamophobie institutionnalisée.
