Qu’est-ce qui peut expliquer l’engouement dont bénéficie le candidat à la primaire Donald Trump ? Vulgaire, grossier et sans inhibitions, il cartonne à chacune de ses apparitions tout en scandalisant la frange bien-pensante américaine.
De délire en confusion sciemment distillée, le magnat de l’immobilier captive son auditoire par ses incessantes accusations et brimades à l’encontre de tout et de rien. Sans éléments probants pour étayer ses thèses néo-fascistes, il n’hésite pas à en créer quand le besoin s’en fait sentir.

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Pourtant force est de le connaître que sa domination dans les primaires n’est malheureusement pas un leurre, elle est bien réelle et l’on serait en droit de se demander si le peuple américain n’est pas devenu fou ? Comment peut-il être aveugle au point de se laisser manipuler par un démagogue aux accents orduriers ?
Peut-être lassé par les discours politiciens habituels en demi-teintes, aseptisés, trop professionnels et sans fond, la population se raccroche à celui qui frappe fort avec des mots décochés comme des flèches qu’elle comprend et qu’elle partage aussi. Trump transgresse tous les codes de déontologie et se fait écho des aprioris populaires ancrés jusqu’aux racines.
En mettant un grand coup de pied dans la fourmilière, le milliardaire sème la zizanie au sein de l’élite en touchant ceux qui se sentent exclus de la vie politique voire de la vie sociale en général.

Et c’est là que Trump, pourtant sans programme sérieux, réussi là où d’autres peinent à se faire entendre.
Avec Donald Trump, fini les complexes chacun peut exprimer en toute quiétude son racisme, son islamophobie sans être pointé du doigt, puisqu’il est le premier à le faire. Un relent nauséabond qui rappelle l’époque pas si lointaine de la ségrégation, celle où le noir était la bête à abattre.

Aujourd’hui la bête a changé de couleur de peau et de religion, mais la stratégie est identique, il n’est dès lors pas étonnant de voir, lors des meeting de Trump, de «bons américains» moyens affublés de t-shirt au message sans équivoque, redonner à l’Amérique sa couleur blanche, celle d’une époque révolue mais qui tend à revenir au son des acclamations qui se font entendre de plus en plus fort.

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