D’un côté un soldat, de l’autre un terroriste, la différence ? L’un tue au nom d’un pays et l’autre au nom d’une idéologie. Le soldat israélien tue aveuglément, protégé derrière les ordres reçus, derrière son char ou dans le cockpit de son avion.
Peu lui importe, qu’il tue un homme, une femme ou un enfant, tous représentent un ennemi potentiel, même si cet ennemi ne porte pas d’arme et n’a aucun moyen de se défendre. Il représente un danger, même s’il n’est pas imminent, peut-être même inexistant.
Le soldat tue en toute impunité, à l’abri, sous couvert des lois internationales complices, légitimant les assassinats d’enfants et de vieillards.
Justifiant ces meurtres en série en « frappes préventives ».
Hanin Zoabi, députée à la Knesset du parti arabe Balad, accuse, lors d’une interview accordée sur le site internet Mako de la 2ème chaîne publique israélienne, « les soldats israéliens sont plus terroristes que Daech ».
« Les membres de Daesh tuent leurs ennemis un à un au moyen d’un couteau alors que Tsahal tue en appuyant sur un bouton des dizaines de Palestiniens », s’insurge-t-elle.
Un couteau contre des armes massives, des M16, des pistolets télescopiques sophistiqués munis d’un système optique spécialement conçus pour des « snippers », des pistolets pour balles explosives à guidage laser, des caisses de munitions, des conteneurs de bouteilles de gaz lacrymogène étouffant, internationalement interdits d’usage.
Un armement digne d’une 3ème guerre mondiale, utilisé contre des civils et des enfants.
Après les massacres qui sont perpétrés quotidiennement, les soldats de Tsahal aiment à garder un petit souvenir de leurs exactions, et se prennent en photo près des cadavres de palestiniens.
Face à une telle ignominie et au comportement abjecte, de l’armée la plus « morale » du monde, que peuvent encore espérer les palestiniens ? Pour la députée, c’est clair : « Ils n’ont apparemment pas d’autre option dans la vie, ils ont perdu le sens de leur vie et sont entrés dans une idéologie fondamentaliste très fermée ».
