Nadine Morano, celle dont il n’est plus nécessaire de détailler le curriculum vitae, tant sa présence inonde les plateaux télé de ces nombreuses déclarations aussi équivoques les unes que les autres.
A l’approche de la réunion de la Commission d’investiture du parti Les Républicains pour décider de son sort qui se tiendra aujourd’hui, Nadine Morano met les bouchées doubles et ne sait plus à quel saint se vouer pour rester dans la course.
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Elle n’hésite pas à se servir de sa mystérieuse amie « plus noire qu’une arabe » indignée par le déferlement de haine auquel doit faire face l’eurodéputée. « Mon amie noire, elle est exaspérée de voir ce qu’on dit sur moi ! Elle se dit : “mais alors, on ne peut plus rien dire dans ce pays !” Et en effet, certains ont la liberté d’expression de me traiter de ‘connasse’ et moi, je n’ai pas le droit d’affirmer quelque chose de factuel. C’est quand-même bizarre ! »
Forte de ces « milliers de soutiens », dont l’ex actrice Brigitte Bardot qui s’est dit « scandalisée et fière » d’elle, Nadine Morano trouve un peu de réconfort auprès d’une autre raciste de renom. Au centre de la tourmente qu’elle a déclenché, la membre du parti Les Républicains se pose en victime mais compte bien faire valoir ses droits en s’appuyant sur les « 10.000 mails » d’encouragement qu’elle aurait reçu de ses fans.
« Evidemment que je peux remplir des valises de ces mails de soutien. Comme je voyage en TGV, je ne peux pas transporter quinze valises, mais j’ai reçu au moins 10.000 mails pour m’encourager ! » a-t-elle déclaré à Metronews.
Mais dans le cas où l’ex actrice et les « milliers de soutiens » ne suffiraient pas, Nadine sort sa dernière carte et pas des moindres, le général de Gaulle. Elle a été se recueillir samedi soir sur sa tombe à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne). « Me recueillir sur la tombe du général de Gaulle ? J’en avais besoin », affirme-t-elle, à Metronews.
« Il ne faut pas oublier que je viens de la Lorraine, moi. J’ai été élevée dans le gaullisme et dans les références au Général de Gaulle. A la maison, il y avait ses livres dans la bibliothèque. Cette phrase sur la “race blanche”, je l’ai inscrite dans la tête. »
