En 2005, deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, décèdent après s’être réfugié dans un transformateur EDF à Clichy Sous-Bois, à la suite d’une course-poursuite avec la police.
Dix ans après le terrible drame, le tribunal correctionnel de Rennes a prononcé, ce lundi 18 mai, la relaxe définitive des deux policiers inculpés pour non-assistance à personne en danger.
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Au moment des faits, Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur. Le site Cercle des Volontaires retrace les différentes manipulations opérées par l’ex chef d’Etat à l’encontre des deux victimes.
Afin de légitimer la faute grave des policiers, ce dernier aurait entre autres déclaré devant l’Assemblée Nationale que « 75 à 80% » des émeutiers étaient des « délinquants » connus des services de police et que ces émeutes traduiraient « la volonté de ceux qui ont fait de la délinquance leur activité principale de résister à l’ambition de la République de réinstaurer son ordre, celui de ses lois, dans le territoire ».
Ainsi, afin de s’assurer le soutien unanime de l’opinion publique et ainsi grappiller quelques points de popularité, Nicolas Sarkozy présentait les émeutiers tels des « délinquants récidivistes ».
Dix ans après le drame, le caractère inhumain de la classe politique est toujours de taille, et pour cause, la charge la plus virulente est venue de Marion Maréchal-Le Pen, qui a estimé ce lundi sur Twitter que la relaxe des deux policiers « prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir et non à cause d’une bavure policière ».
