C’est une véritable guerre que mène David Rachline à l’encontre du tribunal administratif de Toulon. Le tribunal ayant suspendu la décision du maire FN quant à l’interruption des travaux de la mosquée de Fréjus ce vendredi 19 décembre, ce dernier s’est exprimé à travers un communiqué son intention de ne pas retirer l’arrêté interruptif des travaux, infondée selon lui.
L’excuse du maire FN ? « Il y a différentes problématiques liées à des irrégularités juridiques. La ville n’a fait que constater ces irrégularités »; tente t-il de se justifier.
En réalité, Me David Faure Bonaccorisi, avocat de l’association cultuelle El Fath, souligne que « le permis de construire de la mosquée, délivré en 2011, n’était pas caduc, les travaux ayant été entamés dans les deux ans après l’obtention du permis de construire ».
De plus, le permis de construire a été modifié en 2013, une aubaine pour l’association qui est en droit de terminer les travaux de la mosquée.
Le fond du dossier sera examiné de plus près par la justice administrative.