Suite à l’intrusion des deux “Femen” à la 3ème édition du salon musulman du Val d’Oise et aux mensonges qu’elles ont proféré à l’encontre des deux conférenciers, une vague d’indignation s’est emparée de la presse nationale.
Toute diffamation ciblant l’Islam et les musulmans est délibérément amplifiée par les médias qui prennent un malin plaisir à la relayer sans en avoir, au préalable, vérifié l’authenticité. Comme pour l’épisode des “Femen”, où les deux imams sont accusés de prétendre que l’Islam autorise «le viol conjugal», l’imam de la mosquée de Brest, Rachid Abou Houdeyfa qui participait au salon, s’est vu quelques jours après, jeté en pâture à la meute journalistique assoiffée de scoops.

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Dans une vidéo diffusée en mai 2014, on le voit expliquer à une centaine d’enfants de l’école Alamana que « les musiciens risquent d’être transformés en porcs et en singes », bien sûr seules les paroles incriminées sorties de leur contexte circulent et font le buzz sur le net, créant l’émoi auprès des internautes. Accusé de manipulation, l’imam se défend de vouloir endoctriner les enfants. « On a pris cinq secondes du texte que j’ai cité, sans le laisser dans son contexte. (…) Des types de musique que j’ai détaillés dans la conférence. Ces musiciens risquent d’être transformés en porcs et en singes », a-t-il dit au micro de France Bleu Breizh Izel.

Ce que les médias ont «omis» de préciser c’est que suite à ce passage, Rachid Habou Houdeyfa poursuit : « La transformation c’est dans la tête. Des gens vont avoir des déficiences. Ils vont être un peu bêtes comme des animaux ».
Il clarifie, affirmant aux enfants qu’il s’agit bien d’une métaphore. Mais pour les médias, cette dernière information est beaucoup moins vendeuse, donc inutile. Le trublion de service, Nadine Morano pour qui toutes les occasion sont bonnes pour cracher son venin islamophobe, a demandé dans un tweet l’expulsion pure et simple de Rachid Abou Houdeyfa, qui est français.

Une nouvelle fois, les mensonges de la presse à scandale entache la réputation d’un pieux musulman qui projette l’ouverture d’un établissement scolaire musulman. Un permis de construire a été déposé et déjà 112.000 euros sur les 850.000 nécessaires ont été collectés.

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