Dépassant toutes les limites de la décence, le premier ministre israélien brandit une nouvelle fois la carte « nazisme et antisémitisme », pour se défendre face à la réglementation prévue par la Commission européenne concernant l’étiquetage des produits importés des territoires occupés.
Rien a été oublié, même l’étoile jaune est ressortie des tiroirs pour être comparée de la manière la plus grotesque aux étiquettes « Made in Colonies ». Bouillonnant de colère, Netanyahou à court d’arguments, n’hésite pas à se ridiculiser même aux yeux de la presse nationale, habituellement si complaisante à ses allégations mensongères.
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Il évoque « les heures les plus sombres de notre histoire », rappelant ainsi à l’Europe le devoir de mémoire dont elle serait redevable aux juifs du monde entier. Il est prêt à tout pour imposer à l’union européenne de faire machine arrière, comme il a réussi à le faire de nombreuses fois. La manne financière que semble engranger les produits originaires des terres spoliées aux palestiniens explique l’acharnement israélien à vouloir faire plier les européens.
Hormis le premier ministre, le ministre de l’Energie Yval Steinitz est aussi monté au créneau pour défendre les intérêts israéliens, déclarant sans ambages :
« On se rappelle tous l’époque où les produits juifs étaient signalés comme tels en Europe », tout cela ne fait que confirmer qu’Israël à décidé de faire main basse sur l’époque nazie afin de l’exploiter jusqu’à la lie.
Un amalgame qui met en exergue le rôle cynique interprété par Israël à vouloir encore et toujours jouer la victime. Un jeu dangereux qui va immanquablement se retourner contre Israël, qui à force de tirer sur la corde, finira bien par la casser.
L’imputation de l’extermination des juifs au grand mufti de Jérusalem ou la comparaison du boycott lancé par le mouvement BDS à l’Allemagne nazie, sont autant d’erreurs dont Israël finira pas en payer les conséquences. Agiter le spectre «nazi» à toutes les sauces aura pour seul effet d’éveiller la conscience des plus soumis.
