L’Europe a tourné le dos à Israël, ce qui n’a pas franchement été du goût du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui semble être agacé par « l’obsession anti-israélienne de certains en Europe alors que la région est plongée dans le chaos par les groupes terroristes djihadistes », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi 8 septembre.
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« Ils ne cessent de délégitimer l’État d’Israël, la seule démocratie du Moyen-Orient, le seul pays de la région où les droits de l’homme sont respectés, où la presse est totalement libre et indépendante, où les valeurs que nous partageons avec l’Europe nous servent de boussole dans notre mode de vie. » a-t-il ajouté.
Il conclut : « Leur haine d’Israël mènera l’Europe à sa perte. Nous sommes les gardiens de la civilisation, ici même au cœur du Moyen-Orient, contre la barbarie islamiste », a poursuivi le premier ministre, dont la mémoire très sélective ne lui aura pas permis de retenir les quelques 2 200 civils palestiniens abattus depuis l’opération de nettoyage ethnique en été 2014.
