Suite à la vive polémique suscitée par ses propos au sujet de l’Algérie, l’ex chef d’Etat Nicolas Sarkozy a tenu à mettre les choses au clair ce jeudi 6 août.
C’est lors d’un entretien accordé au magazine Valeurs Actuelles qu’il se dit « surpris » par les remous causés par ses mots. Lors d’une visite en Tunisie, Sarkozy avait osé déclarer, d’un air navré: « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie, avec la Libye ce n’est pas nouveau, vous n’avez pas choisi votre emplacement »
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« J’ai été surpris car rien dans mes propos ne se voulait critique à l’endroit de quiconque, certainement pas de l’Algérie pour laquelle j’ai, chacun le sait, une profonde amitié », a déclaré Nicolas Sarkozy, qui dirige Les Républicains (ex-UMP).
Il ajoute : « Et très sincèrement, je crois que rien de ce que j’ai dit ne l’était, ni ne justifiait une polémique, qui s’est d’ailleurs moins nourrie des paroles que j’ai prononcées que de l’interprétation que certains ont cherché, à tort, à leur donner. Je le regrette ».
Nicolas Sarkozy voit dans la polémique suscitée en Algérie par ses propos « l’expression de la relation passionnelle entre nos deux pays ». « Quand il y a des sentiments profonds, des attentes fortes, il y a des réactions vives », a-t-il précisé.
« Le message que je veux faire passer est simple : tous ces pays mènent un combat contre la barbarie, et il est de notre devoir de les aider et de les soutenir. La Tunisie notamment ne peut pas réussir seule (…) Voilà ce que j’ai voulu dire. Ni plus ni moins. C’est ce que je pense profondément », a-t-il conclu.
Nicolas Sarkozy, qui s’est déjà rendu au Maroc et en Tunisie, n’a pas annoncé de visite en Algérie, bien qu’un déplacement avait été envisagé en automne, avant ses propos houleux.
En réponse à une question concernant son programme à venir, l’ex chef d’Etat affirme : « Après être allés en Allemagne, en Espagne, en Israël, au Maroc, en Tunisie, nous irons en Grande-Bretagne, en Inde, en Chine ».