Le président américain s’est rendu en Turquie, c’est la première fois qu’il se rend dans un pays musulman allié de l’OTAN.
Devant le parlement turc, il a pris position pour l’adhésion de la Turquie au sein de l’Europe. Acclamé par les députés, c’est en des termes très fort qu’il a tenu à s’exprimer . « Laissez-moi être clair : les Etats-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l’UE ».
Il a aussi évoqué « des siècles d’histoire, de culture et de commerce partagés (entre l’Europe et la Turquie) qui vous unissent ». Alors que nombre de pays restent farouchement opposés à l’entrée de la Turquie dans l’UE, dont le plus récalcitrant reste Nicolas Sarkozy, pour Obama cela ne pourrait qu’avoir un effet bénéfique et renforcer le bloc européen.
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Interpellé concernant les relations tendues entre la Turquie et l’Arménie, il n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet, préférant garder le climat serein de sa visite, il a clôt le débat sur cette déclaration « Je veux aujourd’hui mettre l’accent non sur mes opinions personnelles, mais sur les opinions des peuples turc et arménien. S’ils peuvent avancer… le monde entier doit les encourager ».
Encourageant le dialogue entre les deux pays qui «pourrait très vite porter ses fruits», a-t-il ajouté.
Concernant l’épineux sujet de l’Iran, il a une nouvelle fois exhorté l’Iran à faire un choix entre l’arme nucléaire et un avenir meilleur pour son peuple.
« J’ai clairement fait savoir au peuple et aux dirigeants de la République islamique que les Etats-Unis recherchent une relation basée sur les intérêts et le respect mutuels. Maintenant, les dirigeants iraniens doivent choisir s’il veulent construire une arme ou bâtir un avenir meilleur pour leur peuple ».
Pour la paix au Proche-Orient, Barak Obama en froid avec le premier ministre israélien Netenyahou, a maintenu ses précédentes déclarations quant à son souhait d’arriver à son objectif pour la région.
«Les Etats-Unis soutiennent fermement l’objectif de deux Etats, Israël et la Palestine cohabitant dans la paix et la sécurité» , a-t-il déclaré lors de la dernière étape de sa tournée en Europe.
Alors que Netenyahou juste avant sa réélection s’était fortement opposé à tel cas de figure.
Pour le président américain, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Etats-Unis « ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l’Islam » a-t-il, assuré.
« Nous voulons montrer par des actions concrètes notre engagement pour un monde meilleur. Nous voulons aider plus d’enfants, vers une éducation qui leur ouvre la voie de la réussite. (…) Dans les mois qui viennent, je présenterai un programme spécifique en vue d’atteindre ces objectifs. Nous allons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire en partenariat avec le monde musulman. ».
Il faudra que l’Amérique soit plus convaincante dans ses faits et non dans ses paroles pour obtenir un début de crédibilité face à la communauté musulmane.