Face au silence complice des pays musulmans sur le sort du peuple Ouïgours, la Turquie monte au créneau comme à son habitude. Las des persécutions menées contre la minorité musulmane, le président Erdogan hausse le ton à l’égard de la Chine.
Il faut dire que dans l’Empire Céleste, tous les prétextes sont savamment exploités pour faire de la vie des Ouïgours un véritable calvaire. Le paroxysme a été atteint lors de ce mois de Ramadan, où les musulmans sont tyrannisés jusque dans leur foi, puisqu’il leur est interdit de jeûner.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
A l’image de leur chef d’état, les turcs sont sortis crier leur colère face à cette injustice. Ce sont plus de 2000 personnes qui se sont mobilisées à Ankara devant l’ambassade chinoise pour dénoncer ce qui pourrait de plus en plus s’apparenter à un génocide. Le peuple turc solidaire ne s’est pas contenté de manifester en Turquie mais dans toute l’Europe, Berlin, Vienne, Bruxelles ont été le théâtre de leur déploiement pacifiste, avec pour seul mot d’ordre « Ne garde pas le silence face à l’oppression, élève la voix ». Un conseil que bon nombre de musulmans devrait suivre.
Face à l’agitation populaire, la Chine a exhorté ses ressortissants à faire preuve de prudence après avoir affirmé que certains d’entre eux avaient été pris à parti lors des manifestations anti-chinoises (RFI). Plusieurs attaques de nationalistes turcs seraient à déplorer, à travers le pays, où des asiatiques confondus avec des chinois auraient été agressés.
Malgré les bonnes relations diplomatiques qu’entretient la Turquie avec la Chine, il n’en reste pas moins que la tension est montée d’un cran depuis les exactions contre les Ouïgours. Ankara a convoqué la semaine dernière l’ambassadeur chinois afin qu’il s’explique sur la politique discriminatoire à l’encontre des Ouïgours particulièrement durant cette période de Ramadan.
La Chine a nié en bloc toutes les accusations, prétendant que « Les Ouïgours vivent en paix et en harmonie et bénéficient de la liberté de culte garantie par la Constitution » des propos tenus, le 6 juillet, par Hua Chunyins, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Puisse Dieu Soubhana wa ta3ala leur accorder Sa miséricorde en ce mois béni.