Après l’euphorie des premiers jours, retour à la triste réalité. Les migrants accueillis à bras “grands ouverts” durant les premiers jours doivent se sentir bien seuls actuellement et ce n’est pas sur l’extrême droite qu’il faudra compter pour changer la donne.
A son corps défendant, l’extrême droite est restée constante dans son envie de se débarrasser de ce « boulet venu spolier nos prestations sociales ». En son temps, il était question d’« enlever le pain de la bouche des français », les mots évoluent mais le racisme, lui, reste inscrit dans l’ADN des extrémistes de tout bord.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Jean-Louis Masson, président du parti politique «Démocratie et République» l’a proclamé haut et fort, car au-delà des avantages sociaux «espérés» par les réfugiés, le sénateur n’est pas dupe, il a bien compris que « l’immigration d’aujourd’hui, ce sont les terroristes de demain ». Comment n’y avons-nous pas pensé ?
Une déclaration qui n’a pas été sans jeter l’effroi dans le cœur des sénateurs réunis ce 13 octobre dans le cadre du débat lié au vote sur le projet de loi des étrangers au Palais du Luxembourg. Jean-Louis Masson peut se féliciter d’avoir réussi à unir la gauche et la droite qui, d’une seule voix, ont crié leur indignation, pendant que les deux seuls sénateurs FN, Stéphane Ravier et David Rachline, applaudissaient chaleureusement les infâmes paroles.
Le socialiste Didier Guillaume, président du groupe PS du Sénat a déclaré indigné : « Son intervention a dépassé les bornes et peut-être même les limites de la République française ». Ajoutant « C’est pour toucher les instincts les plus vils.
Tout simplement car ces gens-là (les Polonais, Italiens, Portugais ) sont des catholiques, alors que ceux qui viennent maintenant sont des musulmans », a-t-il martelé et propose de « vérifier si les propos de notre collègue sont dans le champ de la République et nous en tirerons les conséquences ».