A la question de savoir pourquoi la France est si discrète et mystérieuse sur un pan de son passé, en l’occurrence la guerre d’Algérie, la réponse est claire. Elle refuse d’admettre sa responsabilité dans les crimes qu’elle a perpétrés contre les algériens.
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La France si prompte à accuser les pays arabo-musulmans de violer les droits de l’homme, si leste à pointer un doigt accusateur sur tous ceux qui ne se soumettent pas à sa laïcité en oublie les nombreux squelettes dans ses placards.
Pour donner le change nos élus rivalisent d’imagination pour faire passer la pilule et tentent de relativiser les atrocités commises durant la colonisation.
Après François Fillon pour qui la colonisation visait à « partager sa culture », à coups de bâtons certes, mais il ne s’agit après tout que d’un point de détail de l’histoire. «Culture» rappelons-le qui n’était pas à proprement parler «partagée» mais plutôt imposée, un peu comme aujourd’hui, sauf que le musulman a remplacé l’algérien d’hier et que ça se passe en France.
A l’instar de Fillon, Emmanuel Macron l’ancien ministre de l’économie, tente de minimiser les crimes contre l’humanité de la France, pour rappel ce sont des millions d’algériens qui ont été tués par le régime français.
« Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un Etat, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie », a-t-il déclaré au journal “Le Point”.
Évidemment ses propos ont suscité la colère des internautes (musulmans ?), qui ont fait le lien avec la déclaration de François Fillon. N’est-ce pas une manière de s’amender dans le but de faire oublier la barbarie dont s’est délectée l’armée française du temps de l’Algérie coloniale ?
La France donneuse de leçon s’en est pourtant donnée à cœur joie à l’époque où elle imposait son mode de vie aux algériens, elle qui aujourd’hui ne supporte plus de “non-blancs” sur son sol.
Mais l’occident excelle dans la politique du deux poids, deux mesures, ce qu’il impose aux autres ne le concerne bien évidemment pas.
