La commune de Molenbeek en Belgique totalement inconnue avant le 13 novembre 2015 s’est soudain acquis une notoriété dont elle se serait bien passée.
Conspuée de tous les côtés et livrée aux griffes acerbes des parleurs les plus «islamophobisés», elle passe pour être le «terreau du terrorisme».
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Commune à forte concentration immigrée, elle est la cible idéale pour nous imposer les raccourcis faciles auxquels nous nous sommes peu à peu habitués. Après Eric Zemmour et Donald Trump qui nous ont fait l’honneur de leurs diatribes racistes habituelles, voici le leader de l’extrême droite néerlandaise Geert Wilders qui se joint à la joyeuse équipe.
Son nom vous est peut être familier, il est le fondateur du Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, PVV), un parti nationaliste et islamophobe. Il est aussi l’auteur d’un court métrage controversé «Fitna» très critique à l’égard du Coran qu’il assimile au Mein Kampf d’Adolf Hitler et dont d’ailleurs il a demandé l’interdiction.
Un personnage haut en couleur qui vient de réagir (bien tardivement) aux derniers événements qui ont frappé Paris en novembre dernier. Comme nous le savons, une grande partie des terroristes étaient originaires de Molenbeek, une banlieue bruxelloise. Pour Geert Wilders Bruxelles n’est ni plus moins que « le lieu qui abrite le monstre qui s’est lui-même baptisé Union européenne » a-t-il déclaré au journal Het Laastste Nieuws.
Mais pire que Bruxelles, Molenbeek serait d’après lui comme « la bande de Gaza de l’Europe occidentale », voilà qui confirme son goût immodéré pour l’état hébreu où il a vécu plusieurs années.
Si un jour il devait prendre la tête de son pays clame-t-il, il ferait en sorte que les Pays-Bas quitte très vite l’Union européenne. « Bruxelles je ne l’apprécie que pour une bonne casserole de moules bien chaude avec des frites », ajoute-t-il avec son arrogance coutumière.
Fustigeant les «irresponsables» qui accueillent à bras ouverts les migrants, il accuse la chancelière allemande Angela Merkel d’être un « danger » pour l’Europe.
Il a fait de l’Islam et des musulmans un combat quotidien et selon lui, accepter d’accueillir les réfugiés c’est laisser la porte ouverte à l’arrivée d’un flux migratoire composé essentiellement de musulmans. La solution serait de ne plus accepter « aucun » demandeur d’asile. « Les milliards que nous consacrons à leur accueil, je préfère les consacrer à “nos gens” » tempête-t-il.
Les partis populistes sont allés à la conquête d’une Europe en proie à ses angoisses et ses doutes, ils ont trouvé un terrain prêt à être conquis après les attentats. Le Front national en France, le Vlaams Belang en Belgique, la Ligue du Nord en Italie, l’Aube dorée en Grèce, le Parti de la liberté d’Autriche, le Jobbik en Hongrie etc… autant de partis racistes, xénophobes et islamophobes qui coulent de beaux jours.