En visite de travail à Tunis, Nicolas Sarkozy a été accueilli en hôte d’honneur par le gouvernement tunisien, lui rappelant ainsi les relents d’une époque révolue. Ce déplacement de 36 heures aura été, pour l’ancien président, l’occasion d’apporter son soutien à la population frappée par les derniers attentats au musée du Bardo le 18 mars et à Sousse le 26 juin. Après avoir déposé une gerbe devant la stèle reprenant les noms des 24 victimes du 18 mars, il a confié « Ici, c’est l’illustration de la guerre des barbares contre la civilisation. »

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Plus tard, il a, à loisir, déambulé dans le souk, où il a été apostrophé chaleureusement par les commerçants. « Vous êtes chez toi en Tunisie Sarkozy » lui a même dit l’un d’eux.

Friand de déclarations aussi maladroites qu’intempestives, il a estimé que « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie (et) la Libye. Ce n’est pas nouveau, vous n’avez pas choisi votre emplacement » dit sur un ton sardonique, provoquant l’étonnement de la presse et des tunisiens. Peut-être que monsieur Sarkozy nourrit le secret espoir de redessiner la carte du Maghreb ? Quoiqu’il en soit, l’ex Chef d’Etat, à défaut d’occuper la première place du gouvernement n’en a pas moins gardé sa verve coutumière et ses allégations polémistes, qui lui ont valu plus d’une fois de faire la Une de la presse, ceci expliquant peut être cela !

Revenant sur le sort de la Libye en plein chaos, dont il rejette en partie la faute sur la communauté internationale et sur François Hollande. « Depuis trois ans, la Libye a été abandonnée. Aujourd’hui, c’est un pays à la dérive » , oubliant un moment son rôle dans ce marasme. L’Algérie semble être aussi au cœur de ses préoccupations.

« L’Algérie, qu’en sera-t-il dans l’avenir ? De son développement, de sa situation ? C’est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l’Union de la Méditerranée », a-t-il assuré devant la presse française et tunisienne.

Accueilli comme un Chef d’Etat, choyé, soigné, Nicolas Sarkozy a déjeuné, lundi, avec pas moins de quatre ministres. Ses relations avec le président Béji Caïd Essebsi se portent à merveille.

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