La municipalité de Béziers expose dans les rues de la ville une affiche digne des plus odieuses propagandes fascistes. Le maire de Béziers, Robert Ménard, surfe sur la vague xénophobe en diffusant partout dans la ville, une campagne d’affichage anti-migrants.
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Cette propagande raciste vise les Syriens et les autres réfugiés concernant leur arrivée dans la ville de Béziers.
Le maire s’indigne contre un nouveau Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) qui ouvrirait prochainement ses portes alors que la réalité est tout autre, puisque il s’agit uniquement de l’extension d’un CADA déjà présent dans la ville qui devrait accueillir 40 migrants supplémentaires.
Sur les affiches présentes dans les rues de la commune héraultaise est inscrit : « Ça y est, ils arrivent, les migrants dans notre centre-ville », puis un commentaire narquois et accusateur est ajouté: « L’Etat nous les impose ».
Le maire de la ville accentue la peur et le délire psychotique dans un communiqué destiné aux habitants de la ville, où il écrit: « La mairie de Béziers a appris hier qu’un nouveau Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) ouvrirait très prochainement. Un de plus. Et en plein centre-ville. »
Robert Ménard attise la haine en parlant d’une « véritable immigration de peuplement », alors qu’il s’agit seulement de places supplémentaires attribués dans un centre d’accueil déjà existant.
La ville de Béziers compte deux CADA dont un était complet et l’autre ne disposait pas de logement adapté. Des familles syriennes avaient d’ailleurs dû quitter Béziers pour se rendre dans un Cada à Alès.
L’association SOS racisme a rapidement réagi sur les réseaux sociaux en dénonçant « la haine » véhiculée par cette affiche: « Ménard veut faire paniquer les 75 000 habitants de Béziers pour 40 nouveaux demandeurs d’asile accueillis… »
