Pendant que le monde se bat contre la pauvreté, la famine, les guerres, les oppressions, les américains, loin de ces considérations vivent dans une angoisse permanente, ils n’ont que faire de la crise des migrants ou autres fléaux, ce qui les tracasse c’est d’avoir la désagréable surprise de voir un jour un musulman propulsé à la tête du pays.
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Telle est la question qui brûle les lèvres d’un certain nombre d’américains, « un musulman peut-il être président des Etats-Unis d’Amérique ? », une question à laquelle Hillary Clinton, candidate aux primaires démocrates répond « oui » sur Twitter. Cette dernière répondait à la demande d’un candidat ancien chirurgien à la retraite, Ben Carson pour qui Islam et Constitution américaine ne peuvent cohabiter.
« Je ne recommanderais pas de mettre un musulman en charge de cette nation. Je ne serais absolument pas d’accord avec ça » a-t-il déclaré, alors que les sondages le placent parmi les favoris.
Il n’est pas le seul à s’émouvoir de l’arrivée potentielle d’un musulman au pouvoir, pas plus tard que jeudi dernier, alors que Donald Trump, en tête des intentions de vote, menait un meeting, un homme l’a harangué pour dire que le seul problème des Etats-Unis étaient « les musulmans » et que Barak Obama était lui-même musulman. Le milliardaire au lieu de rectifier l’erreur a poursuivi son discours sans sourciller.
Ce n’est que quelques jours plus tard, et après avoir provoqué la polémique qu’il s’est défendu sur NBC : « Je n’ai jamais eu de problèmes avec les musulmans ». « Je croyais qu’il parlait de l’Islam radical ». « Les musulmans sont des gens super, j’ai beaucoup d’amis, ce sont de grands amis. Et au fait, ils sont aussi inquiets face à l’Islam radical », s’est-il justifié un peu tardivement.
Pourtant comme l’a souligné Hillary Clinton et d’autres candidats démocrates et républicains, « La Constitution précise qu’aucune profession de foi religieuse n’est exigée pour un mandat ».
Tout comme la Constitution française qui proclame que « La France (…) assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances ».
Mais grande est la différence entre la théorie et la pratique.