Le député anti-Islam Geert Wilders, qui fait à nouveau parlé de lui, a déclaré qu’il voulait « moins de Marocains » dans son pays, nous apprend le site lesoir.be.
« J’ai dit la vérité, je n’ai pas de regrets et ne présenterai mes excuses à personne à propos de quoi que ce soit (…) Je n’ai rien dit de mal », a-t-il déclaré ce samedi 22 mars lors d’une conférence de presse dans les bâtiments du parlement néerlandais.
« Je suis resté dans les limites de la loi », a affirmé Geert Wilders, contestant le fait qu’on puisse le comparer à un nazi, lors que certains hommes politiques et médias l’avaient comparé à des « figures abjectes du passé », dont Adolf Hitler, a-t-il dit.
Les propos du député islamophobe ont provoqué une véritable vague d’indignation. Une page Facebook intitulée « Je porte plainte contre Wilders » avait réuni plus de 93 500 fans.
Par ailleurs, de nombreux Néerlandais d’origine marocaine ont également réagi sur les réseaux sociaux en postant sur des photos d’eux-mêmes avec leur passeport néerlandais avec le hashtag “né ici”.
Le gouvernement avait quant à lui condamné ces déclarations. Lodewijk Asscher, le vice-Premier ministre, a déclaré être « dégoûté » et qu’« il s’agit d’un triste chapitre de notre histoire politique ».
Le parquet avait déjà reçu plus d’une centaine de plaintes. A cause de ce nombre important, la police avait même préparé un formulaire pré-rempli (surnommé le « formulaire Wilders » par les médias néerlandais) pour faciliter la tâche de ses agents.
De nombreux membres du Parti pour la liberté (PVV), dont Geert Wilders est le leader, ont annoncé qu’il quittait le navire, que ce soit au niveau local, national ou européen.
Les médias néerlandais avaient qualifié ce phénomène de véritable « exode ».
«Je ne sais pas comment tout ceci se terminera, mais j’espère que cela se terminera bien pour le PVV », a ajouté Geert Wilders, reconnaissant qu’il ignorait si d’autres membres de son parti s’apprêtaient à démissionner.
Le député anti-Islam a assuré avoir été mal compris: « je n’ai jamais dit que tous les Marocains devaient quitter les Pays-Bas, seulement ceux qui le voulaient et les criminels », a-t-il affirmé aux journalistes.