Ce mercredi au tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) comparaissaient plusieurs militants du front national, jugés pour « destruction volontaire par incendie en bande organisée, dégradation volontaire de bien privé et dénonciation de délit imaginaire », nous informe le Parisien.
Parmi les accusés à la barre figuraient des militants FN âgés de 19 à 25 ans mais également Adrien Desport, candidat remplaçant aux élections départementales au canton de Villeparisis de Benjamin Attias ainsi que Jean-Baptiste Nadji, responsable-adjoint des jeunes FN du Val d’Oise.
On leur reproche d’avoir mis le feu à treize voitures à Mitry-Mory, dans la nuit du 8 au 9 avril 2015. Un fait qu’ Adrien Desport ne s’était pas empêché de dénoncer sur son blog et les réseaux sociaux, en témoignant de « l’insécurité dans la ville ».
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Face à eux, des victimes, hommes et femmes, dont les voitures ont été incendiées ou taguées avec des croix gammées. Ces derniers n’auraient jamais imaginé que les suspects s’avéraient être leurs voisins et militants politiques !
Par ailleurs, le 28 mars dernier, Adrien Desport s’était dit avoir été victime d’une agression au gaz lacrymogène alors qu’il placardait des affiches électorales avec le responsable des jeunes FN 95. Ce dernier avait alors déposé plainte, dénonçant au passage « l’indifférence des médias et de certains élus », sauf que les faits ont été montés de toutes pièces !
Au domicile d’Adrien Desport, les enquêteurs ont pu trouver des bombes de gaz lacrymogène, une paire de menottes, un gyrophare ainsi qu’un gomme-cogne déclaré en préfecture.
Adrien Desport a été placé en détention provisoire et ordonné une expertise psychiatrique. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire. L’audience a été renvoyée au 15 juillet.
