L’étau qui se referme sur Israël ne laisse plus de place au doute. Protégé, choyé pendant des années, l’état hébreu a gagné en assurance. Une assurance poussée à l’extrême qui lui a fait perdre, peu à peu, sa crédibilité face à l’opinion internationale.
Comment l’entité sioniste pourrait-elle continuer à justifier ses exactions à l’encontre de civils et d’enfants sans que cela ne lui soit reproché un jour ?
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A plusieurs reprises, Israël a refusé aux enquêteurs internationaux de venir sur le terrain rendre compte des atrocités commises sur la population palestinienne. La semaine dernière, c’était au tour de Makarim Wibisono, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme dans les Territoires, d’être interdit de séjour. Israël s’inquiète et angoisse à l’idée que l’ONU fasse, enfin, le travail pour lequel il a été mandaté, celui d’investiguer contre les crimes de guerre israéliens.
L’enquête diligentée par l’ONU, devait se conclure par un rapport sur le génocide mené contre la population palestinienne, à présenter lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York cet automne.
Emmanuel Nahshon, porte-parole des Affaires étrangères israéliennes a tenté de justifier le refus israélien de voir débarquer un enquêteur de l’ONU.
« Nous n’avons pas permis cette visite car Israël coopère avec toutes les commissions internationales et tous les rapporteurs sauf quand le mandat qui leur est confié est d’avance anti-israélien et qu’Israël n’a aucune chance d’être entendu».
Et pour cause, les israéliens n’ont que faire de l’avis de l’ONU ou de tout autre représentant international, ils préfèrent s’acquitter personnellement de cette tâche. Leurs enquêtes s’achèvent invariablement par des non-lieux, ni crimes, ni morts. Les 2.200 palestiniens tués sous les bombardements, dont une grande majorité de femmes et d’enfants ne seraient qu’un leurre pour l’entité sioniste.
Une assurance qui commence à s’effriter à mesure que les accusations s’accumulent. Il ne manque que le courage de la communauté internationale et des pays musulmans pour sauter le pas et acculer l’état hébreu à expier ses crimes.
