A force de brailler à tort et à travers, le magnat de l’immobilier, Donald Trump a fini par agacer tout le monde et en particulier la Maison Blanche. Excédé par ses déclarations haineuses à l’encontre de la communauté musulmane, la Maison Blanche est sortie de sa réserve habituellement de mise en période préélectorale pour estimer que le candidat républicain s’était lui-même « disqualifié » par ses propos islamophobes.
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Le porte-parole de Barak Obama, Josh Earnest a déclaré sans ménagement : « Ce qu’a dit Donald Trump le disqualifie pour être président », faisant allusion à la proposition du candidat républicain de barrer l’entrée des musulmans aux Etats-Unis.
« C’est moralement répréhensible et cela a des conséquences pour notre sécurité nationale. La vraie question pour le parti républicain est de savoir s’ils se laisseront entraîner dans les poubelles de l’histoire avec Donald Trump », a-t-il poursuivi. Dénonçant le « cynisme » du milliardaire.
Il faut dire que le richissime homme d’affaires n’a pas ménagé ses efforts pour caresser dans le sens du poil son électorat républicain pro-israélien. Ses propositions contre les musulmans se sont intensifiées, poussant la provocation jusqu’à interdire l’entrée des Etats-Unis à tous les musulmans, il en a aussi appelé à ficher tous les musulmans domiciliés dans le pays.
Il a confié à Fox News que s’il était élu président, les membres de l’armée américaine de confession musulmane seront autorisés à rentrer aux Etats-Unis, mais sous une étroite surveillance.
Jetant l’effroi au sein même de son parti, l’homme dérange et les réactions se font de plus en plus nombreuses, les médias, les démocrates et les républicains sont unanimes pour condamner les propos du candidat aux primaires.
Mais force est de reconnaître qu’une partie des américains est pendue à ses lèvres à chacun de ses discours. Donald Trump est en tête des sondages avec 30% d’intentions de vote.
Etats-Unis: haro sur Donald Trump à la Maison… par 20Minutes
