Il y a quelques semaines, Alain Juppé se faisait tacler pour avoir approuvé le port du voile dans les universités mais aussi pour avoir soutenu la construction d’une mosquée, ce qui lui vaudra d’ailleurs le petit sobriquet d’ «Ali Juppé». Une hostilité qui n’émeut aucunement le maire de Bordeaux qui persiste et signe lors d’une interview accordée à Yves Calvi jeudi matin dans l’émission «6 minutes pour trancher» sur la radio d’RTL.
Revenant sur les déclarations de Manuel Valls concernant son sujet de prédilection le voile «islamique», une obsession qui vire au ridicule, Alain Juppé réitère ses propos d’il y a quelques semaines.
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« J’ai dit et je persiste à dire qu’il faut appliquer les principes de laïcité avec un peu de bon sens. Un foulard sur la tête quand on va à l’université ce n’est pas une rupture de civilisation ».
Cependant, à l’instar de ses homologues il n’est pas « favorable à l’interdiction des signes religieux à l’école, un lieu où il faut protéger les enfants des risques de radicalisation ».
Conscient de la pression exercées sur la communauté musulmane, Alain Juppé avait déclaré en mars dernier que ce pays « devient fou ! » et que cette folie qui enflamme la France est « raciste, antisémite, islamophobe » et incite à « voter FN ».
Se démarquant des discours habituels dans un contexte de crise post-attentats, l’élu Les Républicains se dit inquiet « du nombre d’actes anti-musulmans ».
