Quels meilleurs arguments de défense pour BDS que ceux présentés par un israélien. Michel Warschawski est un journaliste mais surtout un militant pacifiste d’extrême gauche israélien. Né en France il est le cofondateur et président du Centre d’information alternative de Jérusalem qui regroupe plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes.
Cet anti-sioniste acharné n’a pas peur d’afficher publiquement ses opinions.
L’un de ses rêves serait de remplacer Israël comme Etat juif par un Etat binational, autant dire qu’il ne fait pas partie du gratin politico-médiatique israélien.
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Dans une interview il explique clairement les raisons de son désaveu à l’état hébreu en participant activement à la campagne de boycott anti-israélienne. Il fait partie de ces israéliens qui appellent le monde entier à participer au BDS pour faire bouger les choses en faveur de la justice.
Membre du mouvement «Boycott de l’Intérieur» il œuvre à éveiller la conscience de la population israélienne aux atrocités commises en leur nom.
La criminalisation de BDS par la France est le seul cas qui a mené l’état hébreu à féliciter les français, alors qu’habituellement c’est plutôt leur antisémitisme qui est le plus souvent évoqué.
Ce fils de rabbin n’en démord pas et reconnait que la campagne BDS est juste et qu’elle fait partie de la liberté d’expression et à ce titre elle ne peut être incriminée. L’impunité dont bénéficie Israël est totalement injuste vis-à-vis des autres pays.
Il dénonce aussi la communauté juive de France et son silence face à la déchéance de nationalité qui fait pourtant tant parler, car les juifs, dit-il ont été les premières victimes du régime de Vichy où dépouillés de leur citoyenneté, ils n’avaient plus droit au chapitre. Se taire équivaut à accepter.
Pour Michel Warschawski il est vital qu’Israël soit sanctionné pour son propre bien, pour sa politique suicidaire, immorale, contre-productive et inacceptable.
