Ce mardi 3 mai, Bernard Cazeneuve nous offre un délicieux lapsus qui alimentera les opinions les plus conspirationnistes. A l’Assemblée Nationale, Julien Drive, député Les Républicains, interroge le ministre de l’Intérieur sur sa capacité à interdire les manifestants de la “Nuit Debout”. Ce nouveau mouvement est né des contestations contre la loi Travail, plus communément appelée “loi El Khomri”.
A présent, “Nuit Debout” a dépassé ses organisateurs pour regrouper plusieurs milliers de personnes qui débattent des règles démocratiques.
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Cependant, la réponse de Bernard Cazeneuve se transforme en erreur de langue puisque en voulant parler des “manifestations” il utilise le début du mot “manipulations”. Même si le ministre de l’intérieur s’est spontanément corrigé, ce lapsus ne peut rester tout à fait anodin.
En effet, lors d’un entretien entre le journal l’Humanité et le gardien de la paix Alexandre Langlois, on découvre la mise à jour d’une mise en scène soigneusement organisée.
Gardien de la paix au service de renseignement territorial et secrétaire général de la CGT police, Alexandre Langlois explique comment lors des manifestations, la préfecture guide les policiers CRS afin de laisser pénétrer les groupes de casseurs Place de la République, et permettre que tout soit « mis en place pour que ça dégénère ».
Ainsi, les médias « ne parlent que de violences », puis « le pouvoir politique instrumentalise la police, qui sert de bouc émissaire. Cela permet au gouvernement de faire diversion ».
Des révélations chocs qui associées au lapsus de Bernard Cazeneuve laissent à penser que les violences dans les manifestations ne sont que de tristes manipulations. Ainsi, au lieu d’aborder les raisons pour lesquelles les citoyens manifestent, le débat est pollué par les situations de violence.
Bernard Cazeneuve est un adepte des lapsus comme celui très récent où suite à une erreur étymologique il proposait de « décimer les migrants partout sur le territoire », un programme d’extermination digne du Front National.
La savoureux lapsus de Bernard Cazeneuve à l… par LeHuffPost
