Une scène insolite s’est déroulée lors d’un débat au Parlement israélien le 22 octobre, un fait rare qu’il est intéressant de relater.
Le président intérimaire Ahmed Taibi, chef du parti «Ta’al» représentant la minorité arabe, remplaçant provisoirement le président de la Knesset Yuli-Yoel Edelstein, membre du Likoud parti de Netenyahou, a été contraint d’expulser le ministre de l’Immigration Zeev Elkin de la salle.
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Et pour cause, ce dernier est intervenu à la Tribune en reprochant au président intérimaire et aux députés arabes, concernant la question du couvre-feu de certains quartiers de Jérusalem-Est, d’être « responsables du sang versé lors des récents meurtres sur des Juifs et des Arabes ».
Une accusation qui n’a pas été du goût d’Ahmed Taibi qui a répliqué du tac au tac « Votre déclaration est une incitation à la haine et je vous demande de les retirer immédiatement ou je vous fais quitter les lieux. Vous avez franchi une ligne rouge. Mes collègues et moi sommes exposés aux menaces de mort, que vous alimentez en tant que ministre. ». Comme Elkin a refusé de se soumettre aux ordres de Monsieur Taibi, celui-ci a ordonné aux huissiers de l’accompagner hors de l’hémicycle.
Un affront que le député du Foyer juif Yinon Magal n’a pas manqué de souligner en martelant « Ceci est un exemple de ce qui se passera dans ces lieux si les Arabes deviennent les souverains ».
