L’hommage en grandes pompes rendu vendredi aux deux policiers tués lundi soir à leur domicile de Magnanville par un présumé terroriste a donné lieu à un léger incident.
Le discours de François Hollande en mémoire aux “deux héros du quotidien” achevé, le président passe en revue les troupes des policiers venus assister à la cérémonie.
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Suivi de près par le premier ministre Manuel Valls, les deux hommes saluent les membres de la famille des deux défunts ainsi que des personnalités et forces de l’ordre, lorsque soudain ils se heurtent à l’hostilité d’un des policiers en faction qui refuse de leur serrer la main.
Même si l’instant est furtif, le président de la République a l’intelligence de ne rien laisser paraître et continue son chemin contrairement à Manuel Valls décidément très réticent à l’idée qu’un représentant de l’ordre lui manque de respect.
Sur la séquence filmée on voit le policier portant des béquilles immobile, le regard fixe ignorant les deux hommes. François Hollande le regarde intrigué mais passe son chemin, lorsque Manuel Valls arrive c’est une autre histoire, on voit le policier faire « non » de la tête ce qui n’empêche pas le premier ministre d’engager la conversation mais sans succès.
Une journaliste de France 2 a retrouvé l’homme en question, il s’agit d’un policier en colère qui a refusé de saluer les deux hommes d’Etat en signe de protestation car « la police manque de moyens ».
Une réaction qui rappelle l’épisode du « casse-toi pauv’con » lancé par Nicolas Sarkozy à un visiteur du Salon de l’agriculture en 2008 qui avait refusé de lui serrer la main en lui disant : « Touche-moi pas, tu me salis ».
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