Certains médias avaient été jusqu’à évoquer une probable reconversion à l’Islam tant le premier ministre canadien est proche de la communauté musulmane sans même chercher à le cacher comme une maladie honteuse.
En 2014, il fêtait déjà l’Aïd Adha en compagnie des fidèles d’une petite mosquée de Montréal, il est toujours parmi les premiers chefs d’Etat à souhaiter un bon début de Ramadan et un «Aïd Moubarak» aux musulmans canadiens. Une ouverture d’esprit à laquelle nous sommes peu habitué de la part de nos dirigeants, mais que Justin Trudeau entretient avec beaucoup d’empathie.
Il est de chaque événement et de chaque fête religieuse musulmane, n’hésitant pas à mettre la main à la patte, comme ce fût le cas pour venir emballer en compagnie des bénévoles d’Islamic Relief Canada, les paniers de Ramadan destinés à l’organisme de bienfaisance Moisson Montréal qui se charge de récolter des denrées alimentaires pour les redistribuer aux plus démunis.
Ce n’est pas la première fois que le premier ministre canadien vient prêter main-forte aux bénévoles de l’association, depuis les années 2000 il est déjà venu une dizaine de fois pour la préparation des colis alimentaires.
Souriant et décontracté, il casse le cliché de l’image coincée et guindée du chef d’Etat.
Lors de son élection en 2015, sa première mesure est de prévenir Barak Obama qu’il ne devra plus compter sur le Canada pour bombarder l’Irak et la Syrie.
Le leader du Parti libéral canadien, fils de l’ancien Premier ministre Pierre-Elliott Trudeau a tenu ses promesses électorales en gardant une place particulière pour les canadiens de confession musulmane.
Dans son discours d’investiture, Justin Trudeau a lancé un message fort aux musulmans qui ont contribué à son élection à la tête du pays. Il les a rassuré sur la conservation de leurs libertés et de leurs droits à l’avenir, affirmant qu’ils sont des canadiens comme les autres.
Un discours qui contraste avec celui de son homologue français de l’époque, Manuel Valls qui n’a toujours eu que du mépris envers les citoyens de confession musulmane.
Trudeau a promis de défendre le droit de tous de « pratiquer leur religion et de participer pleinement à notre société, qu’ils portent un niqab, un hijab, un turban ou une kippa ». Il se dit pour l’autorisation du voile intégral dans les institutions publiques, afin d’éviter de « discriminer » davantage les femmes issues des minorités.
Si certains pays vivent comme une malédiction la diversité culturelle, le premier ministre canadien estime au contraire qu’elle est une « bénédiction ».
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Quand Justin Trudeau vient prêter main-forte aux bénévoles d’Islamic Relief Canada !
Publié par El Hamdoulilah sur lundi 19 juin 2017