Les élections européennes sont une étape cruciale pour le FN car il compte devenir le premier parti d’opposition en France. Marine Le Pen souhaite également mettre en place une union des partis d’extrême droite d’Europe au sein du Parlement.
La nouvelle ligne directrice de la présidente du FN est de se détacher des anti-sémites et des anti-sionistes afin de continuer sa dédiabolisation incohérente. Elle choisit donc avec attention les chefs de partis extrémistes qu’elle rencontre, notamment Geert Wilders au Pays Bas (parti sioniste et islamophobe) qui avait osé comparer le Coran à Mein Kampf.
« J’ai lu qu’il avait comparé le Coran à Mein Kampf, c’est son opinion. On a encore le droit d’avoir ces opinions-là, je crois, non ? », explique Marine.
Le FN confirme donc sa volonté de montrer son respect envers la communauté juive et envers l’Etat sioniste et de s’attaquer plus lourdement aux musulmans d’Europe. Ne pas condamner les propos de Geert Wilders est une façon d’autoriser ses membres à en faire de même.
« En matière d’immigration et d’islam, le PVV a un positionnement qui est extrêmement dur. Mais il est aussi pour le mariage homosexuel alors que, moi, je suis contre. […] Je ne me sens pas comptable de la manière dont les uns et les autres expriment leurs positions politiques dans leur pays respectif. »
Si le FN se débarrasse rapidement et ouvertement de ses candidats aux tendances anti-sionistes, le parti n’a aucune considération pour l’Islam et les fidèles musulmans. Et certains se demandent encore qui détient le pouvoir en Europe.