Alors que l’épidémie du Coronavirus s’étend dans le monde, des mesures de surveillance et de collecte des données personnelles commencent à voir le jour. Sous prétexte de lutter contre la propagation du Covid-19, des chefs d’état et des sociétés privées défendent l’idée de surveiller ses citoyens depuis leurs smartphones.

 

Nous avons par exemple entendu ces derniers jours que de nombreux parisiens avaient quitté l’Ile-de-France avant le confinement. 17% d’entre eux pour être précis. Mais savez-vous comment ce chiffre a été obtenu ? Grâce à la localisation de leurs smartphones ! Une surveillance au service des statistiques donc.

Une surveillance trop poussée ?

Ainsi, nos données personnelles sont de plus en plus exploitées par des sociétés privées au contact du gouvernement.

Pourtant, le ministre de l’Intérieur a tenté de rassurer il y a quelques jours face à la peur grandissante de citoyens d’une surveillance trop poussée. Il avait alors expliqué que l’hypothèse d’un traçage des données pour lutter contre l’épidémie de Coronavirus  «n’est pas dans la culture française» et «nous n’y travaillons pas».

Pourtant, Emmanuel Macron vient d’installer un Comité analyse recherche et expertise (Care) chargé de :

«conseiller le gouvernement pour ce qui concerne les programmes et la doctrine relatifs aux traitements, aux tests et aux pratiques de backtracking qui permettent d’identifier les personnes en contact avec celles infectées par le virus du Covid-19», selon l’Élysée.

Ce dispositif s’appuierait sur la surveillance par la géolocalisation des smartphones et les données pourraient être anonymisées. Mais le seront-elles vraiment ?

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