C’est désormais officiel, le gouvernement vient d’entériner la prolongation de l’état d’urgence sanitaire pour deux mois supplémentaires. Cette décision vient d’être prise afin de lutter plus efficacement contre le coronavirus.
L’état d’urgence sanitaire entériné
Ainsi, jusqu’au 24 juillet, la France restera en état d’urgence. En effet, ce projet de loi a été adopté samedi 2 mai en Conseil des ministres. C’est le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui l’a annoncé.
Il sera ensuite examiné au Sénat demain lundi puis transmis à l’Assemblée nationale en vue d’une adoption définitive dans la semaine.
Le projet de loi précise que la levée le 23 mai « serait prématurée », « les risques de reprise épidémique » étant « avérés en cas d’interruption soudaine des mesures en cours ».
Olivier Véran s’est également exprimé au sujet des malades infectés par le Covid-19 :
« Nous faisons le choix de la responsabilité des Français. », précisant que l’idée d’un isolement obligatoire n’avait pas été retenu.
De plus, ce vendredi, Emmanuel Macron a rappelé que le 11 mai était « une étape importante » mais qu’elle n’était pas synonyme d’un retour « à la vie normale ». Et le prolongement de l’état d’urgence sanitaire est là pour nous le rappeler.
Quant aux écoles, elles rouvriront dès le 11 mai sous certaines conditions. D’ors et déjà, quelques maires ont exprimé leur intention de ne pas rouvrir leurs établissements. C’est le cas des communes de Bobigny, Drancy, Saint-Ouen, Coubron, Livry-Gargan, Noisy-le-Sec, Le Raincy et Le Bourget.
À Paris, la réouverture des écoles sera tout d’abord réservée « à un public prioritaire ». Il s’agit des enfants de certaines professions et les élèves décrocheurs. Cette réouverture se fera donc dans un contexte de prolongement de l’état d’urgence sanitaire.
Un autre sujet reste également en suspens : la vente de masques. Le port d’un masque sera d’ailleurs obligatoire dans les transports. Mais leur prix de vente, notamment de ceux en tissu, pose problème.
