Le 1er décembre 2018, Zineb Redouane avait reçu une grenade lacrymogène, en marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Marseille, avant de mourir le lendemain. « Zineb Redouane, Marseillaise de 80 ans, est morte d’une grenade de désencerclement, monsieur Macron. Vous niez son existence ? », apostrophe Jean-Luc Mélenchon.
Une contre-enquête met en cause le rapport d’expertise
Deux ans après la mort de Zineb Redouane, 80 ans, touchée par une grenade lacrymogène lors d’une manifestation des « gilets jaunes » en décembre 2018 à Marseille, une contre-enquête du site d’investigation Disclose met en cause les conclusions du rapport d’expertise officiel. Après la publication de ce document, lundi 30 novembre, l’avocat des enfants de Zineb Redouane dénonce sur franceinfo le refus de la justice « d’investiguer correctement ».
Le 1er décembre 2018, l’octogénaire est au téléphone avec sa fille et sur le point de fermer les volets de son appartement situé au 4ème étage d’un immeuble, quand elle est touchée par une grenade lacrymogène qui explose ensuite dans son appartement. Elle succombe à ses blessures le lendemain. Le rapport d’expertise officiel conclut à une mort accidentelle.