Il y a 15 jours, un groupe d’anciens musulmans se sont rassemblés pour créer le « Conseil des ex-musulmans de France (CEMF) » afin de pouvoir revendiquer publiquement qu’ils sont devenus athées. Mais l’objectif principal est surtout de pouvoir critiquer l’Islam de façon libre et protégée par les institutions car plusieurs d’entre eux ont déjà fait face à des menaces.
Ce groupe d’athées et d’incroyants revendiquent la liberté de « critiquer les religions » mais aussi le droit de n’avoir aucune restriction à consommer cette liberté. Entendez par là qu’ils souhaitent tout simplement s’en prendre à l’Islam sans en payer les conséquences.
Le plus triste dans cette histoire est l’origine du créateur initial de ce projet : Waleed Al-Husseini, un blogueur palestinien. Ce dernier a été emprisonné plusieurs mois en 2010 en Cisjordanie pour avoir défendu des idées et des propos blasphématoires contre l’Islam et le Prophète (Salla Allah Alayhi Wa Salam). Pire encore, ce conseil pitoyable est composé d’une trentaine d’anciens musulmans venant du Maroc, d’Algérie, du Pakistan ou encore d’Iran.
Selon Atika Samrah, membre active du CEMF, le conseil souhaite être le porte-parole des ex-musulmans souhaitant tirer un trait sur leur passé et affirmer que l’Islam ne représente plus rien pour eux. En vérité, on trouve uniquement sur leur page facebook des attaques gratuites et des blasphèmes envers les fidèles musulmans, à se demander si l’extrême droite n’est pas derrière tout ça.
«Celui qui veut s’en prendre à l’Islam, est comparable à celui qui souffle sur le soleil pour essayer de l’éteindre.»