Benjamin Netanyahu a convoqué une discussion de haute importance mardi soir à propos de la possibilité imminente que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye puisse donner suite à la demande de son procureur en chef, Karim Khan, et émettre prochainement des mandats d’arrêt contre lui et le ministre de la Défense, Yoav Gallant. Cette réunion décisive a été suivie par des figures clés, dont le ministre de la Justice Yariv Levin, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et la procureure générale Gali Baharav-Miara.
Benjamin Netanyahu anticipe que la cour agira sur la demande du procureur et émettra bientôt les mandats potentiellement même avant son prochain discours devant le Congrès américain le 24 juillet. Cependant, il n’y a actuellement aucune indication claire de la décision de la cour.
Étant donné que Khan a soumis la demande publiquement, il est probable que la décision de la cour sera également rendue publique. Cependant, il est possible que les mandats d’arrêt soient émis secrètement pour empêcher toute interférence avec la procédure.
Au total, 123 pays sont signataires du Statut de Rome, qui définit les pouvoirs de la Cour pénale internationale à La Haye. Ces nations sont obligées d’appliquer le mandat et d’arrêter les personnes nommées dans les mandats. Benjamin Netanyahu risque d’être appréhendé sur-le-champ si son avion atterrit même en cas d’urgence dans un pays signataire du Statut de Rome.