Des politiciens britanniques appellent à des sanctions contre Israël concernant les plans d'annexion de Cisjordanie

Une lettre signée par 127 politiciens, anciens et actuels, exhorte le gouvernement britannique à « prendre les devants » pour faire respecter le droit international.

En effet, des dizaines de politiciens britanniques de tous les horizons politiques ont exhorté le Premier ministre Boris Johnson à imposer des sanctions à Israël s’il concrétise ses plans d’annexion de parties de la Cisjordanie occupée.

Les politiciens accusent l’annexion d’illégalité

Dans une lettre publiée vendredi, 127 parlementaires, dont des membres du Parti conservateur, ont appelé Johnson à préciser que l’annexion était illégale. Et ce, au regard du droit international.

« Le droit international est limpide. L’acquisition de territoire par la guerre est interdite. », indique le document.

Le Conseil pour la compréhension arabo-britannique (Caabu) a déclaré qu’il s’agissait d’une « intervention sans précédent ».

« Des politiciens, dont des ministres ont exigé des actions, et non des mots, pour s’opposer à toute annexion israélienne. », a indiqué le groupe dans un communiqué.

La lettre avertit que l’annexion serait un « coup mortel » aux efforts de paix entre les deux États. D’ailleurs, elle compare cette politique à l’annexion par la Russie de la Crimée ukrainienne en 2014.

« La Grande-Bretagne s’est opposée à ces actes par des mesures appropriées, y compris des sanctions sévères. », explique la lettre.

De plus, la lettre indique que la communauté internationale a « le devoir » de protéger les Palestiniens.

« Si nous voulons empêcher d’autres États de copier le comportement illégal israélien, le Royaume-Uni doit prendre les devants pour résister à cette agression. », indique le rapport.

D’ailleurs, les politiciens ont accusé Israël d’avoir profité de la propagation du coronavirus pour « mettre en œuvre ce plan flagrant ».

Les signataires incluent Lord Chris Patten, l’ancien président du Parti conservateur. Mais aussi Sir Edward Davey, le chef des démocrates libéraux. Et la baronne Helena Kennedy, membre travailliste de la Chambre des lords.

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