Ecrire tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux peut vous valoir de gros ennuis. En Europe notamment où la liberté d’expression tant adulée se réserve tout de même le droit de restreindre les idées ou les commentaires contraires à ses principes.
Mais le Maroc qui reconnaissons le n’a jamais eu la prétention d’exonérer ses sujets de revendications qui pourraient mettre en péril la sûreté nationale, garde un œil avisé sur les commentaires qui pululent sur le web.
Une sorte de mise en garde pour tous ceux qui se laisseraient aller à quelques menaces ou autres incitations à la haine intempestives.
Et il est fort probable qu’à l’heure actuelle l’activiste et poétesse amazighe Malika Mezzane doit se mordre les doigts après avoir juré sur Facebook d’« égorger tous les arabes » si ceux-ci ne laissaient pas les kurdes d’Irak obtenir leur indépendance.
La vidéo a abondamment circulé sur internet avant que la militante ne réalise qu’elle risquait gros et qu’elle ne décide de la retirer.
Mais il était déjà trop tard ! Malika Mezzane a été arrêtée pour avoir proféré des menaces de mort, elle est actuellement détenue à la prison locale Ezzaki de Salé.
Le tribunal de première instance de Rabat a reporté l’examen de l’affaire au 26 septembre prochain, rapporte le site Alyaoum 24.
Malgré l’insistance de son avocat pour obtenir sa libération provisoire justifiée, selon lui par la détérioration de son état de santé et de son traitement médical, le tribunal a rejeté sa demande.
La poétesse qui est aussi professeure d’Arabe s’en était violemment prise aux Arabes d’Afrique du Nord et à ceux du Moyen-Orient, jurant de les décapiter et de les tuer.
Poursuivie par le parquet général pour sa vidéo publiée sur les réseaux sociaux, elle a été présentée devant le tribunal où l’attendait quelques membres de sa famille et un petit nombre d’activistes amazighs.
Malika Mezzane sera fixée sur son sort le 26 septembre prochain.
