Un communiqué publié par la présidence de la République tunisienne, annonce que le président, Kais Saïed a eu un entretien téléphonique avec le président français, Emmanuel Macron, ce dimanche 19 janvier, à une heure tardive.
Emmanuel Macron a affirmé à son homologue que le refus de la Tunisie à participer à la conférence de Berlin était « compréhensible ».
«Le Président français a exprimé au Président de la République sa compréhension quant à la décision de la Tunisie de ne pas participer à la conférence de Berlin tenue hier. Il l’a informé de ce qui avait été discuté et conclu lors du sommet», rapporte la note.
L’échange a également porté sur la nécessité de la participation de la Tunisie à toutes les actions à venir.
Le président Mais Saïed a, par ailleurs, souligné que « la Tunisie est le pays le plus touché par la situation en Libye. De par sa situation géographique, elle supporte plus que tout autre pays les effets de cette guerre sur tous les plans notamment sécuritaire », lit-on dans le communiqué.
Les deux responsables ont renouvelé leurs invitations pour effectuer des visites officielles en Tunisie et en France.
Ce qu’il faut retenir de cette conférence
Cette conférence a réuni sur la même table les cinq Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France), ainsi que la Turquie, l’Italie, l’Egypte, les Emirats arabes unis et le Congo-Brazzaville – qui préside le Comité permanent de l’union africaine sur la crise libyenne.
L’Algérie propose d’être un acteur majeur des négociations
Le président algérien s’est distingué lorsqu’il a assuré que “l’Algérie est prête à abriter ce dialogue escompté entre les frères libyens”, rappelant les efforts que son pays a déployés pour “inciter les parties libyennes à adhérer au processus de dialogue, parrainé par les Nations unies et accompagné par l’Union africaine (UA), en vue de former un gouvernement d’entente nationale apte à gérer la transition et la réédification des institutions de l’Etat libyen pour relever les défis qui se posent au peuple libyen”,