Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche en Algérie pour une visite officielle de deux jours afin de renforcer la coopération bilatérale et de discuter des questions régionales et internationales.
A l’invitation de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, Erdogan est venu accompagné d’une délégation ministérielle et de plus de 60 hommes d’affaires.
Bilan des discussions entre l’Algérie et la Turquie
A l’issue de leur conférence de presse conjointe suite à leurs discussions, le Président algérien a fait état d’une «convergence totale» entre les deux pays sur la nécessité de concrétiser une solution politique selon les conclusions de la conférence de Berlin sur la Libye, a rapporté l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).
«Une totale convergence existe entre nous et la Turquie, pays frère, sur la nécessité d’œuvrer ensemble, […], à la concrétisation des conclusions de la conférence de Berlin», a affirmé M.Tebboune, ajoutant que les deux pays «suivent de près la situation en Libye».
Pour sa part, le Président turc a «fortement» salué l’adhésion de l’Algérie au processus de Berlin, où elle aura, selon lui, «une contribution précieuse et constructive dans le cadre des efforts visant à instaurer la stabilité en Libye».
Recep Erdogan a expliqué que «l’Algérie est un élément de stabilité et de paix en cette conjoncture difficile que traverse la région et face aux développements en Libye, qui ont un impact direct sur ce pays voisin», estimant «impossible de parvenir à un résultat dans le dossier libyen avec des solutions militaires».
En conclusion, le Président turc a abordé la question «des contacts intenses avec les pays de la région et les acteurs internationaux pour un cessez-le-feu durable et la reprise du dialogue politique» en Libye.
Les pays présents au sommet d’Alger ont exprimé leur «soutien aux efforts et aux initiatives visant à trouver une solution à la crise libyenne ainsi qu’aux résultats de la conférence de Berlin qui a consacré le rôle pivot de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Ghassan Salamé, dans le processus politique et la réconciliation nationale en Libye, en y associant les pays voisins et l’Union africaine (UA)».