Eric Zemmour - « Je ne veux pas changer l’Islam »

“Je ne veux pas changer l’islam, même si en France les religions peuvent être critiquées”, a déclaré Eric Zemmour dans une interview au journal israélien Maariv. Selon lui, les pays musulmans sont libres d’ériger l’islam en religion d’État, « mais ils ne viendront pas nous enseigner[…]”. « Je protège le peuple français, son identité, sa langue, son histoire, sa tradition et ses coutumes. Tous les pays le font. Seules les élites françaises se demandent si cela est légitime. Je ferai en sorte que les musulmans respectent la France”, a promis le candidat du parti “Reconquête”.

Eric Zemmour maintient son opposition à l’utilisation de symboles religieux dans le domaine public. “A mon époque on ne portait pas de kippa dans la rue, et les Juifs d’aujourd’hui ne portent pas de kippa non plus pour ne pas être agressés”, a-t-il dit, avant de raconter une partie de l’histoire de ses parents. “Mon père et mon grand-père parlaient un excellent arabe”, a déclaré le candidat. « Ils étaient aussi des connaisseurs de la musique arabe qu’ils aimaient et continuaient d’écouter, même après leur arrivée en France. Je connais donc ce monde de l’intérieur. Je sais qu’ils [les musulmans, NDLR] respecte ceux qui se respectent et méprise ceux qui ne se respectent pas. »

Condamnation pour incitation à la haine

Le candidat à l’élection présidentielle Eric Zemmour a été condamné à 10.000 euros d’amende pour provocation à la haine par le tribunal correctionnel de Paris pour ses propos sur les mineurs migrants isolés.

Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de 100 jours-amende à 100 euros, avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement. La chaîne Cnews est quant à elle condamnée à 3 000 euros d’amende, comme l’avait demandé, lors des réquisitions, le procureur.

Dans un communiqué diffusé sur Twitter, Eric Zemmour a jugé « idéologique et stupide » sa condamnation.  

Une trentaine d’associations s’étaient constituées parties civiles, dont SOS Racisme, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et la Licra, ainsi qu’une vingtaine de conseils départementaux – les mineurs non accompagnés étant pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, gérée par les départements, précise France TV info.

Arié Alimi, avocat de la LDH, a salué devant la presse une décision « importante »« Derrière ce projet médiatique, il y a un projet politique, c’est un projet de haine, un projet qui tend à stigmatiser les personnes en raison de leur origine, en raison de leur confession, de leur race », a-t-il déclaré.

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