Brandon Bolling, avocat, vient d’être nommé par le président américain Donald Trump, juge en chef adjoint de l’immigration. Une nomination qui a en surpris plus d’un quand on sait que l’homme est ouvertement opposé à la présence de l’Islam dans son pays.
Ainsi, la semaine dernière, le ministère de la Justice a annoncé embaucher Brandon Bolling, un ancien avocat de la Marine et fédéral, pour être juge en chef adjoint de l’immigration au Texas. Même s’il n’a aucune expérience perceptible en matière d’immigration.
Brandon Bolling est un avocat du cabinet Thomas Law More Center. Il s’agit d’un groupe chrétien de droite qui se déclare «prêt à se battre pour défendre l’Amérique». Au cours de ses missions pour le Thomas More Law Center, Brandon Bolling a travaillé sur de nombreux cas qui opposaient ses clients aux musulmans.
Pour Brandon Bolling, l’Islam est incompatible avec les Etats-Unis
Il y a quelques temps, il avait notamment affirmé que l’Islam était incompatible avec le premier amendement des États-Unis.
Désormais, Brandon Bolling est l’un des 46 nouveaux juges d’immigration récemment embauchés par l’administration Trump. Un autre est Matt O’Brien, qui a été directeur de recherche de la Federation for American Immigration Reform, l’un des principaux groupes anti-immigrés du pays. La décision d’engager les deux hommes est une escalade des efforts de l’administration Trump pour sélectionner des juges favorables à son programme anti-immigration.
Faisant partie du ministère de la Justice, les tribunaux d’immigration n’ont pas l’indépendance des tribunaux fédéraux. Les décisions qu’ils prennent peuvent déterminer si les immigrants qui sont aux États-Unis depuis des décennies peuvent rester. Ou si les demandeurs d’asile seront expulsés vers les pays qu’ils ont fui. Même lorsque les immigrants font appel de leurs décisions, les juges rejettent généralement presque toutes les demandes d’asile.
Le président du Thomas More Law Center, Richard Thompson, a déclaré au sujet de Brandon Bolling :
«C’est un grand avocat dans la guerre de la culture.»